Vous pensiez déjà tout savoir sur l’édition 2024 du Cabaret Vert ? Détrompez-vous. L’ultime annonce du festival associatif et indépendant réserve encore de jolies surprises. Étoiles montantes, pointures du dancefloor ou guitar bands survoltés… Au total, 48 noms supplémentaires s’ajoutent à l’affiche. Chic !
Impossible de ne pas commencer par ces quatre-là. On pense d’abord à Teddy Swims, un Anglais dont la soul puissante prend aux tripes. Porté par son tube « Lose Control », il débarquera au Cabaret Vert pour tutoyer les étoiles. Le genre de concert dont on reparlera en s’exclamant « Moi aussi j’y étais ! ». L’autre étoile en puissance, c’est Kenya Grace précédée également par un single viral : « Strangers ». Une dance pop irrésistible aux textes accrocheurs, sublimée par une voix magnétique. Vous en voulez encore ? Le bondissant Hervé viendra défendre son deuxième album « Intérieur Vie » pour un show monté sur ressort (les vrais savent déjà). Et pour atterrir en douceur, on savoure d’avance les good vibes de Xavier Rudd, multi-instrumentiste folk, acteur majeur de la scène australienne.
Le versant électronique du Greenfloor
Après avoir décortiqué la programmation rap en journée du Greenfloor il y a quelques semaines, c’est au tour de son versant noctambule et électronique de prendre forme. Avec en figure de proue l’hypnotique Irène Drésel : frontale, sensuelle, obsédante. En vert et avec toutes, le Cabaret verra défiler un bataillon de brand new bitches aux sons qui tabassent et aux lyrics subversifs, comme la sombre frenchie Coucou Chloé, ou la suédoise Cobrah, étrange créature propulsée bête de mode fétichiste.
Le Greenfloor alignera également des figures incontournables de la scène techno. Ce genre de patronymes capables de vous retourner les clubs les plus cools d’Europe : la techno bruitiste de Paula Temple, l’explosive féline Urumi, la nouvelle sensation Olympe4000, la virtuose italienne Adiel, le duo berlinois Fjaak en version live machine, les mélodies nostalgiques de Vanille, ou encore l’électro sans frontière de Tatyana Jane. On s’enflammera aussi pour Jersey, des Normands au son très anglais dont la dance décomplexée transporte. Tout ce qu’on aime !
Razorback, combat rock
La programmation de la scène Razorback s’est faite désirer ? Fin du suspense. On branche les guitares avec une avalanche d’artistes prêts à en découdre : la pop radicale et galvanisante de Mannequin Pussy, la synth pop élégante de Nation of Language, le metalcore cathartique de Resolve, les uppercuts pop déviants de Baby Queen, sans oublier le trio incendiaire HotWax, qui rappelle la Courtney Love des grands jours. Que de l’amour, on le disait.
Concentré d’émotions
Ces 48 surprises du chef rejoignent donc la collection de patrons internationaux (Korn, Macklemore, PJ Harvey, Queens of The Stone Age, 21 Savage, Liberato…) et de sensations françaises (Ninho, Shaka Ponk, Yamê, Justice…) déjà annoncées ces dernières semaines. Une programmation à déguster très chaud sur les bords de Meuse du 15 au 18 août pour la 18ème édition du Cabaret Vert.