Du rêve aux rives : Cabaret, l’instinct Vert
Cette édition unique a relevé le challenge de vivre un festival autour d’un fleuve : la Meuse.
Entre deux rives, le public a pu évoluer dans un espace d’évasion et de créativité sans limite. Quatre jours d’effervescence, de vibrations, de partages et de découvertes sous le soleil (et parfois sous la pluie, fidèle compagne des festivals qui sont entrés dans la légende), qui marqueront les esprits de cette aventure inédite.
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Des ponts entre deux rives… qui révèlent une grande scène magnifiée.
Cette année, le fleuve est devenu le cœur battant du festival, reliant les deux rives grâce à des ponts éphémères sur lesquels chaque pas invitait à une exploration sonore entre différents mondes : ceux du Greenfloor, où rap et techno rave résonnent dans une cathédrale naturelle à l’immense nef de colonnes d’arbres; du Razorback qui sonne le réveil des guitares s’aventurant aux confins de tous les styles musicaux, même les plus urbains, ou du Zion Club, véritable sound system boisé et onirique, comme si la folie du carnaval de Notting Hill prenait ses quartiers le long de la Meuse.
Une traversée des esthétiques où générations, musiques et écosystèmes se rejoignent.
Les festivaliers ont ainsi voyagé entre les univers, découvrant alors une scène Zanzibar nichée au cœur de sa nouvelle plaine bordée d’arbres et des murs de l’ancienne usine de la Macerienne, en cours de réhabilitation : une nouvelle Arena propulsant désormais le Cabaret Vert au même rang que les grands festivals européens.
La Musique fait l’unité
Au fil de l’eau et des 5 scènes, les festivaliers ont pu naviguer sur une programmation musicale au-delà des 100 artistes. Un casting 2024 international et ambitieux se jouant des styles, des générations et des passeports.
Justice qui a marqué à jamais l’histoire du Cabaret Vert avec un show spectaculaire,
Korn qui a électrisé notre dimanche traditionnellement un peu plus familial,
Shaka Ponk qui a littéralement poussé les murs invisibles de la plaine,
La générosité de Macklemore fidèle à sa réputation et à son énergie communicative,
Les punks poètes de Fontaines D.C. qui ont pris d’assaut la grande scène,
SCH qui a galvanisé la foule avec ses plus gros bangers,
L’arrivée surprise de Kaaris dans la programmation qui a secoué Illuminations,
La pop élégante de Louis Tomlinson qui a rassemblé ses fans du monde entier,
Mais aussi la funk défricheuse de Dabeull, la dernière sensation du hip-hop américain Joey Valence & Brae, la relève rock Blondshell, la dance décomplexée de Jersey qui a transporté la foule du GreenFloor…
À la croisée des mondes
Cabaret Vert, bien plus qu’un festival.
C’est la musique qui rencontre la BD : ainsi, le duo Justice a pu échanger avec son idole Franck Margerin, présent parmi les 70 auteurs BD.
C’est la musique qui s’engage, avec la présence de Molécule à la Table ronde de l’IDéal sur “Faut-il en finir avec le mythe de l’artiste star ?”
Ce sont aussi les documentaires et les clips, en lien avec la musique et la BD, diffusés sur les deux écrans de l’Espace Ciné de l’IDéal, parmi lesquels la projection du documentaire de PJ Harvey : “A dog called money”.
Cabaret Verrrrt, on vous dit
Suite à notre bilan carbone présenté en 2023 et après notre certification par l’organisme A Greener Festival -seulement deux festivals français récompensés- nous lançons la première phase du processus de décarbonation du festival, avec, pour commencer, des objectifs clairement identifiés sur l’énergie :
- 100 % d’énergie renouvelable pour le Cabaret Vert d’ici 2030.
- Une autonomie énergétique couvrant 95 % des besoins du festival.
- La création d’une communauté locale autour de l’autoconsommation énergétique avec la production de 3 mégawatts à l’année.
Nous vous donnons rendez-vous en 2025, du 14 au 17 août !
